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1- La présentation super généraliste

              Alors pour commencer, Eberron c’est quoi ? C’est un univers en pleine mutation. La technologie y est avancée mais peu démocratisée et encore limitée aux grandes villes, et elle est essentiellement aux mains des maisons à dracogramme, sorte de grandes guildes que je vous présenterai plus tard. La magie est omniprésente et elle est le moteur de ces avancées techniques, qui ne sont en fait possibles que grâce à une maîtrise fine de la magie et de ses possibilités. Ce monde nous permet donc de prendre un train fonctionnant grâce à une magie électrique, ou encore un dirigeable aiguillé par un élémentaire dompté à cet effet, pour survoler une campagne tout ce qu’il y a de plus médiévale et des villes d’aspects variés. On peut également traîner dans la taverne du coin où humains, elfes et forgeliers - des créatures douées d’intelligence s’apparentant à un golem-robot créés par magie – se côtoient dans une ambiance plus ou moins chaleureuse selon les endroits et participants. Eberron est donc un univers Arcanepunk, à l’esthétique mélangeant Steampunk et Médiéval-fantasy. Arcanepunk ai-je dit ? pour ceux qui n’avaient jamais entendu ce mot (comme moi avant mes petites recherches), l’Arcanepunk est un genre qui mêle science et magie, et où la technologie a évolué en parallèle et grâce à l’évolution de la maîtrise de la magie.

               Une autre particularité d’Eberron qui a une importance, c’est son côté très cosmopolite. Ici pas de méchants Orques et de gentils Humains. Certes, les préjugés sur les races existent, mais on trouve de tout chez tout le monde, et il est possible de trouver des créatures « sympas » dans des races habituellement considérées de façon assez simpliste comme « pas sympa ». Par exemple, les orques sont rares mais tout aussi civilisés que leurs compatriotes humains, bien que menant une vie rustique ce ne sont pas les barbares qu’on a l’habitude de croiser dans les bouquins. Les nains ont la mainmise sur les métaux précieux et les plus puissantes familles ont une influence économique internationale et une dure réputation. Les gnomes ont toujours soif de savoir et d’expériences, mais l’image joviale et excentrique qu’on leur connaît dans PF est ici plus obscure et ce sont des intriguants qui font d’excellents espions pouvant rapporter toutes sortes de renseignements… Bref, on a toujours des clichés mais certains se retrouvent assez bousculés, et ce n’est pas nécessairement déplaisant !

PS : parce que je tenais absolument à le caser, vous savez quel autre jeu est un stéréotype de l’Arcanepunk ? …. Shadowrun ! Parce que non, SR n’est pas cyberpunk, mais bien arcanepunk d’esthétique cyberpunk (vous me suivez ? ;P) car on y trouve des créatures magiques, ainsi que tout un système de magie absolument omniprésent dans le jeu, la différence principale avec Eberron (outre l’esthétique) étant qu’on a une magie et une science/technologie assez séparées dans SR avec des objets et des personnages soit plutôt magiques, soit plutôt cybernétiques, là où les techniques et objets dans Eberron sont ce qu’on pourrait qualifier de « technomagiques ». (Ouais vous vous foutez peut-être un peu de cette partie là mais j’adore ce type de débat de genre et de classement d’œuvres alors je tenais à vous le caser ça me fait plaisir, et c’est moi la MJ ici !)